M'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Pour ceux qui suivent les commentaires, vous aurez remarqué qu'une mission m'a été confiée! "Au tableau Mam'zelle, vous allez retrouver votre 23ème article et nous en redonner la 5ème phrase !" Quand les devoirs nous appellent, l'agenda n'a plus rien à dire! Aussi si je n'ai pas encore eu le temps de vous relater ce week-end mouvementé, je me dois de vous faire part de cette surprise, la 5ème phrase de mon article "Fais-moi mal" était la suivante : « "Tu ne veux pas de moi?" "Non je ne veux pas de toi, tu ne me plais pas !" au début ça peut renforcer nos élans... "T'es sur que je ne te plais pas? même un petit peu!" "oui je suis sur!" au bout d'un moment on finit par se lasser. »
Etonnant compte tenu des circonstances actuelles! En effet, même si mon histoire de voisinage ne correspond pas à cette situation, au final on arrive à peu de choses près au même résultat. Je sens bien que d’un côté comme de l’autre de la rue, les premiers élans se perdent au gré du vent et les volets se ferment de plus en plus souvent. Si j’ai envie de chair, de rires, de diners en tête à tête, de faire du plat, de jarretelles qui claquent, de rendez-vous à mettre en scène, de grands écrans pour mes films, de lever le voile sur mon univers au fil des pages et de journées ensoleillées… mon charmant voisin rêve de faire ou de refaire sa vie ailleurs, il se détourne d’ici naturellement. On ne peut pas être partout à la fois comme on dit. De plus je ne suis pas sans savoir depuis le départ que cette, pour le moins, jolie histoire se conte sans aucun point de vue sur l’avenir. On appelle ça l’intuition féminine je crois ! Quoi qu’il en soit, j’aimerais sans doute qu’elle continue encore un peu parce que je n'ai encore jamais vécue pareille aventure mais une certaine routine s'installe déjà malgré mes drôles d'idées et cela évidemment ne me convient pas. On s'est bien amusé et j'ai désormais besoin de plus pour pouvoir m'emporter. Par rapport à cette relation, je ne me demande plus si c'est lui qui m’inspire un tel abandon ou si c'est moi qui ai autant changée ? Je pense qu’il y a des deux. Et surtout je réalise à quel point je suis entrain de me libérer du regard des autres et des griffes de mon passé aussi je n'ai pas fini de m’étonner ou d’étonner mes proches à l'occasion.
Enfin, après cet épilogue, c’est désormais à mon tour de demander à quelques personnes de me remplacer au tableau alors si Larchange et Sugi n'ont pas déjà été appelés, qu'ils montent sur l'estrade!