Du goudron et des plumes
Je me demande régulièrement à quel jeu s’amusent les étoiles. A cache-cache semble-t-il. A peine on en aperçoit une briller qu’elle se voile de noir et de gris. Quel(s) mauvais diable(s) lui volent ses couleurs en la badigeonnant ainsi de peinture mat. Y’a-t-il un Castorama au jardin d’Eden ou le vide grenier d’un feu magicien. C’est l’air du temps qui reprend tout, l’air de rien toucher, pourtant dans l’invisible et la douceur des jours, le ciel se tamise aujourd’hui. C’est un peu comme un aller retour sans Euro-Star, le ciel déraille, la vie déconne. Il reste une manche à gagner. On a pas fini de ramer dans le frog, à fumer le bithume, mais aussi petits ou inconnus que l’on soit on est costaud, on a appris à retrousser nos manches, à regonfler nos poumons et on a pas fini de chanter même à moitié nu sous la lune !!! Putain de journée, putain de vendredi.